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Fernando Pessoa : un poète, un homme

De Jean-Jacques Messiaen

 

 

C'est vous qui le dites !

 

 

 

" Coup de coeur théâtral!

La compagnie en Marge présente : « Fernando Pessoa : un poète, un homme Â».

 

Mardi 6 novembre 2007, la péniche « Inside out Â» a tangué au rythme de la poésie de Fernando Pessoa, poète et écrivain du début du 20ème siècle. Mis en scène par Christophe Kauffman et interprété par Jean-Louis Maréchal , ce monologue retrace la vie d’un génie incompris. Une heure durant, le comédien nous livre une prestation plus que convaincante d’un homme excentrique que certains disent un peu fou. Il passe sans arrêt du rire aux larmes, de l’angoisse à la colère, à un tel point qu’il devient difficile de cerner la complexité du poète. Il reste statique, enfouit dans sa boîte à idées surmenée appelée communément cerveau, puis court à travers la salle, se déplace, s’installe même parmi le public. Pourtant seul sur une scène décorée d’un unique coffre de bois, le spectacle est vivant et débordant d’énergie. Cependant, vivant ne rime pas forcément avec joyeux. En tant que spectateur, on ressent à travers sa performance d’acteur toute la souffrance intérieure d’un poète  surdoué mais boudé par le reste du monde. Chacune de ses énonciations sont tellement bien dites qu’on est forcé d’admirer d’abord, puis d’y réfléchir par la suite. Le public reste alors suspendu à ses lèvres et à son jeu. Il se demande comment un individu lambda parvient à retranscrire ses idées les plus profondes avec tant de justesse et d’éloquence.

D’autre part, il faut tirer un sacré coup de chapeau à Jean-Louis Maréchal pour son incroyable exercice de mémorisation. « Je ne suis pas inspiré, je délire Â» disait F.Pessoa. Dès lors, énoncer sans interruption  les délires d’un poète excentrique, c’est un défi peu évident à relever !

 Â« Fernando Pessoa : un poète, un homme Â» est un évènement à ne surtout pas louper, de par son cadre original et l’époustouflante performance de Jean-Louis Maréchal qui nous emmène, le temps d’une soirée, dans un monde irréel partagé entre la beauté de la langue et la folie."

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