Sur l'air de l'auvergnat...
Elle est sans toi, cette chanson Toi le banquier qui sans façon d'un air carnassier a souri lorsque tes cadres m'ont tout pris Toi qui a presque applaudi quand les ministres au parlement faux gauchistes écervelés nous ont voté l'austérité
Ce n'était rien, qu'un peu de fiel mais ça m'avait touché au coeur et dans la nuit, j'ai froid encore quand je m'endors dessous le ciel
Toi le banquier quand tu mourras quand le croque-mort t'emporteras qu'il t'emmène à tombeau ouvert au fond des enfers
Elle est sans toi cette chanson toi le socialiste mignon aux politiques de centre droit qui ferme les yeux sur nos droits Toi qui fit cadeau aux patrons d'un rabais de cotisations de ce morceau de nos salaires qui nous protégeait des misères
ce n'était rien, qu'un peu de blé qu'ils rendaient à la société mais ne va pas te mettre en deuil tu as sauvé ton portefeuille
Socialiste quand tu mourras... quand le croque-mort t'emporteras qu'il t'emmène à tombeau ouvert au fond des enfers
Elle est sans toi cette chanson toi bourgeois dont les opinions suent avant tout le mépris et sentent le pas vu pas pris Toi qui regarde de ton haut les exploités et les prolos tous ces gens dont la vie banale s'est écrasée sous le Mittal
Mais ce n'est rien qu'un peu de haine et ça nous refroidit le coeur quand dans nos maisons pleure encore la pauvreté de ceux qu'on enchaine
Toi le bourgeois quand tu mourras quand le croque-mort t'emporteras qu'il t'emmène à tombeau ouvert au fond des enfers